L’Unité d’Aquaculture et de Biodiversité Aquatique (UR-ABAQ) dispose d’un système de production végétal.

Il s’agit d’un système intégré basé sur la valorisation des effluents piscicoles. Dans ce système, les eaux d’évacuation piscicoles constituent les principaux inputs. La production est purement biologique, sans apport d’engrais ni de pesticides ou d’insecticides chimiques. Les seuls traitements réalisés le sont avec poudre de neem est un biopesticide pour le contrôle des ravageurs et agents pathogènes. Le volet production végétale de l’UR-BAQ comprend deux axes :

une production fruitière, en partenariat avec qui se compose de trois spéculations à savoir, le bananier doux, le bananier plantain, et le papayer. La parcelle de bananier plantain fait l’objet d’une expérimentation pour la première fois ;

une production maraîchère très diversité constituée principalement de la tomate, la laitue, l’aubergine,

la carotte, l’oignon, et le concombre.

La production de la tomate a fait l’objet de plusieurs expérimentations en vue de comparer l’efficacité agronomique des eaux piscicoles à celle de la fumure organique et des engrais de synthèse. A l’issue de ces expérimentations, les eaux piscicoles se sont révélées plus efficaces par rapport aux pratiques paysanne couramment utilisée.

L’irrigation des différentes parcelles est faite soit par voie gravitaire, soit à l’aide d’une moto pompe qui draine l’eau depuis le bassin de décantation jusqu’aux canaux principaux et secondaires.

Principaux résultats obtenus par cycle :

Tomates : 85 kg/24 m² soit 35,42 tonnes/ha

Oignons : 198 kg/56 m² soit 35 tonnes/ha

Aubergine : 169 kg/22 m² soit 77 tonnes/ha